Webdesign

Chargé(e) de Création Web Pyramyd : interview d'Azniv Minassian, graphiste certifiée

Azniv Minassian, vous êtes graphiste, dans quel contexte avez-vous souhaité suivre une formation dans le domaine de la Création Web ?
A la base, je suis graphiste print et je travaille en indépendante. Je relève de la Maison des Artistes qui prévoit un budget formation par le biais de l’Afdas. Pour poursuivre ma carrière dans ce secteur, il fallait que j’élargisse mes domaines de compétence, aussi cette formation de Chargé de création Web chez Pyramyd m’a permis d’appréhender ce nouvel univers avec ses contraintes. Cette formule d’apprentissage étalée sur plusieurs mois, avec, à la fin, la présentation de son projet devant un jury de professionnels m’a séduite, car on applique immédiatement ce que l’on apprend. D’autant qu’on est très bien accompagné par Emmanuel Gérard, le responsable du stage.
Dans le cadre d’un vaste programme d’écoute de nos clients et partenaires que nous menons pour répondre au plus près de leurs attentes, puis-je vous demander ce qui vous a motivée dans le choix de notre organisme PYRAMYD ? Et ce qui, selon vous, caractérise notre structure ?
J’ai choisi Pyramyd, pour plusieurs raisons :
– pour la qualité et la pertinence de conseil de ses chargés de clientèle.
– par fidélité. J’ai suivi toutes mes formations dans vos locaux.
– pour le professionnalisme et les compétences de vos intervenants.
– pour le suivi.  Une fois la formation terminée, on peut toujours obtenir conseils et informations des « profs ».
– pour les livres et le site « étapes » qui valorisent le design français et international.
Pyramyd, c’est un pont entre l’apprentissage et la professionnalisation.
Dans le cadre de cette formation, vous avez travaillé sur un projet de conception de site autour de séries télévisées. Pouvez-vous nous expliquer le choix de ce projet, sa genèse ?
J’ai beaucoup travaillé au sein d’un service de presse dans l’audiovisuel. Je réalisais beaucoup de dossiers de presse de séries, à destination des journalistes. Aussi j’ai voulu adapter au web, un outil qui permettrait aux journalistes de trouver toutes les informations nécessaires à la rédaction d’un article ou d’une chronique pour donner envie au public de regarder la série. Après un petit audit auprès de ma « cible », je pense avoir répondu de manière satisfaisante, au cahier des charges.
Comment avez-vous avancé sur ce projet, quelles en furent les étapes-clés ?
Le cahier des charges et le prototypage ont été des étapes décisives. Après plusieurs échanges avec Emmanuel, j’affinais les besoins et l’architecture du site me paraissait plus claire. Ensuite, j’ai eu du mal à créer une maquette exploitable par un développeur sur Photoshop. C’est tellement différent du print.
Quelles méthodes ou compétences cette formation vous a-t’elle permis d’acquérir ? Vous a-t’elle apporté un nouveau regard sur votre métier ?
Il y a tout un travail en amont que l’on ne soupçonne pas quand on est novice comme moi. On s’interroge beaucoup sur l’utilité d’un bouton, d’une action. Quel sera le parcours utilisateur le plus naturel ? Cela demande beaucoup de rigueur et de cohérence, encore plus que sur le print. Rien n’est gratuit sur le Web, tout à un sens.
Que retenez-vous de cette formation et qu’en avez-vous préféré ?
Après les deux premières sessions, j’étais assez sceptique. J’ai beaucoup douté de ma capacité à appliquer ce qu’on nous apprenait. Au fur et à mesure, toutes les notions commençaient à s’imbriquer et à prendre leur place dans ce vaste puzzle. J’appréhendais beaucoup la dernière étape, soit la certification. C’était un véritable challenge et c’était assez excitant. Finalement, c’est l’étape que j’ai préférée, celle où pendant deux jours tu te confrontes aux problèmes, tu les résous et le 3è jour, tu peux fièrement afficher ton travail sur écran. C’est très gratifiant !

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