Culture graphique

Lucrezia Russo "Ce que j'essaie d'apporter, c'est un regard"

Lucrezia Russo est designer et enseigne au Paris College of Art où elle est Responsable du Département de Communication design.  Elle anime chez Pyramyd les stages Influences et tendances graphiques et vient d’achever une première session autour de la thématique L’art du livre. Des formations qui s’inscrivent dans la rubrique des Ateliers du savoir du catalogue, des programmes de culturelle visuelle dans le domaine du design graphique.

Extraits de morceaux choisis d’une interview dont vous pouvez écouter l’intégralité (ndlr : lien en bas de page)….
Le principe de la formation L’art du livre :
« L’idée de cette formation L’art du livre est de donner une approche assez large de ce qu’est le livre en tant qu’objet. Ce n’est pas forcément une formation technique pour apprendre à faire des livres, mais plus un module pour comprendre l’objet livre en tant que medium, comme un outil de passation de connaissances. »
Le contenu de la formation :
« Nous passons en revue l’histoire du livre, notamment à partir du livre illustré, du livre d’artiste pour comprendre comment, à partir des années 1970, il a pris une autre dimension dans l’histoire de l’art. On fait un parallèle avec ce qui se passe dans l’édition aujourd’hui, avec toute la vague de l’autoédition, ce type d’initiatives qui sortent des canaux « mainstream ». On voit comment les publications sont reprises par les graphistes, les designers ».
Le public visé :
C’est une formation ouverte à tout le monde. J’apporte un regard et j’essaie de faire comprendre aux apprenants qu’il faut apprendre à regarder et à analyser ce que l’on voit.
La notion à retenir :
« La création a besoin d’un bagage culturel. On ne peut pas se lever le matin et créer sans rien. C’est avec cet apprentissage qu’on peut ré-élaborer des codes  pour pouvoir entrer dans un processus de création. »
Sur l’intégration de la culture et de la création dans le monde de l’entreprise :
« Je pense qu’on ne peut pas séparer la partie culturelle de la partie pédagogique. L’enseignement purement technique a des limites,  car s’il n’a pas de sujet, il ne sert à rien. L’apport des formations est fondamental. Si une personne arrive à exploiter simplement un tout petit bout de ce qu’on lui a transmis, dans sa pratique quotidienne, c’est déjà formidable. »
Une bonne raison de s’inscrire à la formation :
« Ce qu’on essaie d’apporter, c’est un regard. L’apprentissage culturel ne trouve pas forcément une application concrète dès le lendemain, mais il vous aidera à améliorer le surlendemain ou un autre jour de la semaine. Si les personnes qui viennent assister aux formations sont touchées par un seul sujet au cours du programme, c’est suffisant pour qu’il fasse écho à ce savoir et qu’il le réutilise. On s’inspire toujours de ce qu’on a vu. »
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