Bénédicte Chantalou, maquettiste et formatrice depuis 30 ans, anime chez Pyramyd des formations sur les logiciels InDesign et Illustrator. Des logiciels qui évoluent très vite et donc des besoins et attentes des apprenants qui changent et auxquels Bénédicte répond toujours. Une vision d’experte, nourrie de pédagogie et de partage de bonnes pratiques.
Bénédicte, tu travailles et formes sur les logiciels de PAO depuis le tout début de ces outils. Que penses-tu de leur évolution au fil des années ?
Nous bénéficions aujourd’hui de logiciels qui collaborent pleinement, grâce à des passerelles entre Illustrator, Photoshop et InDesign très fluides : on peut à présent enregistrer les images dans leur format natif ; les retouches et la chromie des images en pixels sont évidemment toujours à réaliser dans Photoshop, mais d’autres opérations de préparation des images, que nous faisions au début de la PAO, ne sont plus nécessaires. Cela allège grandement nos procédures de travail.
Quelles fonctions d’InDesign préfères-tu ?
InDesign est très souple pour la création, c’est indéniable. Mais je veux surtout rappeler qu’InDesign offre de nombreuses fonctions permettant d’automatiser, dans les documents « lourds », certaines tâches répétitives et sans grand intérêt. Je pense à tous les types de styles que l’on peut « emboîter » comme des poupées russes, aux fonctionnalités GREP (codage assisté pour effectuer des Rechercher/Remplacer génériques, du stylage générique)… Là encore nous gagnons du temps sur l’exécution d’une mise en pages ce qui nous permet de consacrer plus de temps, en amont, à la recherche esthétique et à la création.
Et dans Illustrator ?
J’aime organiser mes fichiers de manière à ce que les modifications ultérieures ou les déclinaisons soient très faciles à faire. Cette organisation ne me prend pas particulièrement de temps : mes palettes deviennent des alliées très efficaces ! C’est juste un réflexe à prendre.
Quelles nouvelles fonctionnalités voudrais-tu trouver dans InDesign et Illustrator ?
Tout d’abord, une correction des erreurs de traduction dans les menus et fenêtres serait la bienvenue. Ensuite, dans InDesign, une amélioration des fonctions sur les tableaux, sur les notes qu’on aimerait mettre dans les marges, par exemple. On peut également indiquer nos rapports de bugs et nos souhaits à Adobe sur le site de l’éditeur et ce dernier examine sérieusement ce qu’on y écrit.
Tu m’as dit que tu assistais aux réunions du InDesign User Group de Paris. Peux-tu nous en parler ?
Les IDUG regroupent des utilisateurs d’InDesign ainsi que des formateurs. Des réunions sont organisées en soirée, sur un rythme irrégulier, lorsque l’un des membres peut présenter un petit exposé sur une utilisation particulière, une fonctionnalité d’InDesign ou sur des outils liés à InDesign. Ce n’est pas de la formation, c’est du partage d’expérience. Les réunions sont assez informelles, on discute, on échange nos connaissances dans une ambiance très décontractée. Et c’est gratuit ! Tout le monde peut y venir, il suffit de s’inscrire.
Les participants de tes formations chez Pyramyd ont-ils des attentes particulières, aujourd’hui ?
Le public de nos formations s’est élargi. Nous avons des participants venant de structures très différentes (groupes de presse, maisons d’édition, agences de communication, mais aussi associations, collectivités territoriales, industries…), ayant des fpnctions assez variées et pas toujours les connaissances fondamentales nécessaires à nos métiers. Il faut donc parfois, lors des formations de premier niveau, poser les fondamentaux, définir le vocabulaire avant de manipuler un logiciel. Apprendre tout cela demande un effort, mais c’est tout un monde qui s’ouvre aux yeux de l’apprenant et c’est assez excitant de l’accompagner sur ce chemin.
Merci Bénédicte !
Un grand nombre de formations en PAO vous est proposé, faites votre choix ici.
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