Présente sur l’AppStore depuis 2010, l’application des Inrockuptibles propose une version enrichie de son magazine. Son directeur de création, Laurent Barbarand, a bien voulu répondre à nos questions et nous donner quelques clés de ce succès.
Votre magazine a fait le choix, il y a quelques années, de développer une application sur iPad, pourquoi ?
Nous avons choisi de délivrer une appli réellement pensée pour les tablettes, car la version pdf n’était pas satisfaisante en termes d’ergonomie et de confort de lecture. Ce projet a pour but de répondre aux comportements de nos lecteurs, ultra connectés, mobiles et équipés en majorité de produits Apple.
Comment avez-vous réussi, de manière pérenne, la combinaison d’un support papier et digital, d’un point de vue éditorial, mais aussi économique ?
La version IPad est une déclinaison de notre offre éditoriale historique, les Inrockuptibles version papier. Elle permet au lecteur de lire ou découvrir les Inrocks dans une version moderne et enrichie.
Comment abordez-vous la direction artistique de la maquette en fonction de cette approche cross-canal du magazine ?
Notre préoccupation principale concernant le design de l’appli c’est : simplicité. Simplicité de « feuilletage », simplicité d’action (lors de contenus additionnels), simplicité de lecture (tout en tenant compte des spécificités du format). La difficulté consiste à réinventer le magazine dans sa forme, tout en préservant les éléments graphiques qui constituent l’identité du titre.
Ce choix de l’appli a t-il eu des répercussions sur votre lectorat ?
L’iPad est un pont vers notre offre premium donnant accès à nos abonnés aux Inrocks, sur tous les supports numériques existants, tout en leur proposant également un contenu exclusif, complémentaire à la version papier.
Cela vous permet-il une visibilité plus importante ?
Oui, puisque nous sommes présents sur tous les supports.
Les Inrockuptibles : le succès de sa version iPad expliqué
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